Le nouvel EP de Soilwork (qui du haut de ses 36 minutes pourrait aussi bien être un album) sortira vendredi 4 décembre et nous avons pu l’écouter en avant-première ! Défini par le groupe comme son projet le plus ambitieux, A Whisp Of The Atlantic est un véritable voyage auditif ! On vous invite à embarquer, et à profiter du paysage !
L’EP s’ouvre avec le morceau monumental éponyme : A Whisp Of The Atlantic. Tour à tour doux, rêveur, épique et violent, ce véritable opéra-metal se révèle être effectivement le projet le plus ambitieux de Soilwork et répond à tous les critères attendus d’un morceau aussi long ! Technique, bien composé, bien écrit et progressif, avec des instruments inattendus comme la trompette, le piano… Vraiment ce morceau surprend de bien des manières et est le cœur battant de cet EP qui n’est pas à court de surprises ! D’ailleurs Björn Strid prouve clairement sur ce morceau qu’il a une des voix les plus polyvalentes du metal actuel !
Feverish sera plus classique dans sa structure, mais non moins impressionnant avec la batterie frénétique de Bastian Thusgaard ! On remarquera aussi les riffs mélodiques très réussis de David Andersson et Sylvain Coudret, définitivement en grande forme sur ce morceaux aux harmonies discrètes mais très appréciées ! On distingue aussi de nombreux instruments en arrière comme des cordes et un piano, mais de manière assez discrète, finissant avec des cordes magnifiques. Desperado viendra ensuite renforcer ce côté mélodique en démarrant avec des claviers et des cordes très bien orchestrées, puis déboule le riff épaulé par les violons cette fois très présents et essentiels à l’efficacité incroyable du morceau ! Morceau le plus court de cet EP, Desperado ne manquera pas de devenir un des nouveaux classiques en live de Soilwork ! Wow !
Death Diviner et son riff qui rappellera Tool viendra ensuite, encore une fois avec une section orchestrale du plus bel effet sûrement signée Sven Karlsson ! Björn Strid sera là encore irréprochable vocalement et une guitare slide viendra lui répondre entre les couplets clean. Le refrain, épique, arrivera ensuite, puissant et lent, avec la puissance d’un hymne. Encore une fois on est soufflé par cette capacité qu’a Soilwork de dépasser tout ce qu’on attendait d’eux sur cet EP décidément exceptionnel ! On terminera ensuite par le sombre The Nothingness And The Devil plus metal dans l’idée que ses prédécesseurs, clairement plus proche de ce qu’on attend habituellement du géant du death mélodique qu’est Soilwork, avec un chant hurlé comme on les aime et des riffs originaux et puissants. Une fin puissante et cathartique à l’EP vraiment incroyable qu’est A Whisp Of The Atlantic !
En Bref : Courez l’acheter, A Whisp Of The Atlantic est sincèrement une des meilleures choses qu’il m’ait été donné d’écouter cette année. Soilwork dépasse toutes les attentes et signe là un des meilleurs EP de 2020 notamment grâce au magnifique travail sur les orchestrations de tous ces morceaux et sur le concept clairement d’actualité (qu’on vous invite à découvrir dans l’interview de David Andersson que l’on diffusera très bientôt) !
5/5
Coups de coeur : absolument tous les morceaux !