DEEDS OF FLESH – Nucleus

Une nouvelle expérience pour moi qui ne suis pas tant habituée que cela au « brutal death metal » : plus efficace qu’une tasse de café dès le matin au réveil. Deeds of Flesh revient donc en force avec leur nouvel album, Nucleus sorti le 11 décembre de cette année alors que leur dernier album remonte à 2013. Bien que l’année 2020 n’a pas été la plus rose des années, elle réserve son lot de bonnes surprises avec cet album hommage à Erik Lindman, membre fondateur et ancien chanteur du groupe, décédé en 2018 des suites d’une sclérose en plaque. Ses anciens compagnons ont décidé de lui dédier Nucleus, album sur lequel Erik avait commencé à travailler.

Pour cet hommage, de nombreux guests ont participé. La liste est longue et ça donne clairement envie. Petit instant teasing donc, dans notre guest list nous avons : Luc Lemay (Gorguts), Frank Mullen (ancien membre de Suffocation), John Gallagher (Dying Fetus), Decrepit Bill (Decrepit Birth), Anthoni Trapani (Odious Mortem et Severed Savior) ou encore George “Corpsegrinder” Fischer (Cannibal Corpse) ! A cette liste s’ajoute des artistes moins connus mais qui donnent du relief à cet album en l’honneur de Erik Lindman. Les vétérans du brutal thrash métal ont même fait plus fort que cela car sur les 41 minutes de l’album répartis en 9 chansons il y a au moins un artiste en featuring par titre. 

Le concept de l’album est basé sur la bataille finale entre le dernier représentant de l’humanité et une horde d’extraterrestre. Peut-être une allégorie du combat contre la maladie ?

Mise à part la première chanson, Odyssey, qui sert plus d’intro et donne un aspect galactique voire extraterritorial (j’ai eu l’impression d’être dans un vaisseau spatial « Houston, we have a problem ») l’ensemble de l’album est intégralement composé de morceaux qui sont plus puissants les uns que les autres. Le niveau de décibel est constant et je trouve dommage qu’il n’y ait pas de chansons plus calmes pour faciliter l’écoute (j’avoue il m’a fallu trois jours pour en venir à bout) mais je pense que les adeptes de la violence musicale et du headbanging ont su l’apprécier l’ensemble de l’album à sa juste valeur.

Parmi mes coups de cœur, je noterai Catacombs of the Monolith pour laquelle j’ai particulièrement apprécié la basse en fond ainsi que Alyen Scourge. Ce dernier laisse la place centrale à la batterie et est moins dans les démonstrations techniques d’effets de guitare. 

Un des morceaux clés de l’album qui est en d’ailleurs l’éponyme n’est autre que Nucleus. La participation de John Gallagher fait de ce titre le plus mémorable de tous. Les voix puissantes accompagnées par la batterie et les riffs de guitare donnent une explosion totale. Un vrai boom dans les oreilles!

En conclusion, Nucleus est un très bon album de Deeds Of Flesh, un vrai stimulant pour les oreilles et pour bien commencer sa journée (combiné avec du café le cocktail est mortel) !

3,75/5

Coups de coeur : Alyen Scourge, Nucleus, Catacombs of the Monolith.

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