Comme dans tout festival, j’ai dû faire du tri entre les instants bouffe, bière et musique. De fait, même si j’ai pu écouter des groupes de loin, je ne les ai pas vu en détails. D’où ce dernier article pour vous en parler.
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Le vendredi
Foss : Un duo de guitariste avec un son brutal. On a l’impression de voir deux chevaliers du Metal se battant dos à dos face à une horde de zombies gothiques. Véritable shaker de riffs !
Extreme Precautions : Un DJ qui nous sort un mix entre black et electro. Mélange assez louche mais assez efficace en terme de sacrifice de chèvres et autres rituels sanglants du genre.
Hangman’s chair : Déjà célèbre dans le milieu, ce groupe de stoner passe au Download cette année. À aller voir. Une voix magnifique et surpuissante. Une ambiance lancinante et lourde. Belle expérience.
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Le samedi
Comity : Groupe de progressif au logo bien géométrique, Comity nous pond autant des albums au son super efficace et accrocheur, que des albums où les morceaux durent 20 MINUTES !!! Que les fans de mesures impaires aillent se prosterner sur Deezer !
Boris Viande : Un son à l’image de leur nom. Brutal, de vrais riffs de charcutiers ! Que ce soit pour nos oreilles ou pour les gens du commun des mortels. Mélange de speed et de brutal death, fin un truc ultra-violent quoi.
L’Outbreak a accueilli une centaine de personnes cette année. Pourtant avec le son et les groupes de malade qu’il offre au public, ce festival gagnerait à grandir. Le lieu peut accueillir beaucoup plus de monde et les groupes proposés sont meilleurs que certains trucs qui peuvent passer dans les grands festoches (ouais je pense à toi Blobfishkiller et à toi aussi All Pigs Must Die). Des groupes peu connus mais super pros. Allez à Blois en mai prochain et vous ne regretterez pas ! En plus prise à l’avance, la place est à quinze euros pour les deux jours et comme les backstages n’existent pas au Chato d’O, les artistes se baladent dans le public donc raison de plus !
En tout cas c’était vraiment un bon week-end. Merci aux groupes de s’être déplacés pour nous offrir leur son et merci à l’équipe du Chato d’O qui fait un travail du tonnerre.
Hard as a rock guys !
Hugo Wache (publié par Tigroo)