Focus sur : Jazmin Bean, la nouvelle anomalie horror pop

Après s’être intéressé à la découverte de Jazmin Bean sur le plan musical, il est temps de se focaliser sur le contenu visuel !

Jazmin Bean se décrit comme une personnalité non binaire son choix sera donc respecté tout au long de cet article.

Jazmin Bean s’est fait.e connaître par son compte Instagram où chaque photo est une expérience à part entière. Comme si la seule ligne directrice ou l’élément commun était ses performances de make-up artist. Iel a commencé le maquillage à l’âge de 11 ou de 12 ans et tire son inspiration de multiples éléments :

  • Tout d’abord de ses poupées et d’un groupe drag queen qui l’a marqué.e dans sa jeunesse. Iel a simplement adapté ce style en y ajoutant des éléments « kawaii ». Notamment par la couleur rose pâle et par des personnages de manga pour jeunes filles tels que Hello Kitty (c’est bien la première fois qu’Hello Kitty peut avoir un côté gore et repoussant et pourrait terroriser n’importe quelle petite fille).
  • Sa grand-mère de qui elle est très proche joue un rôle prépondérant. Cette dernière, originaire des Philippines, a aussi contribué à la création de son identité artistique : Jazmin s’inspire du folklore philippin et de ses créatures maléfiques voleuses d’enfants, nommées « Aswang » (encore un côté trop mignon).

Il y a donc un continuel conflit entre l’enfance et la mort qui se transcrit par ses mises en scènes mais également par l’évolution de son maquillage. De total drag queen, iel a peu à peu ajouté « sa marque de fabrique », à savoir un nez d’animal et un sourire qui lui fend de part et d’autre le visage.

Iel habite dans une partie très croyante de Londres et les habitants ne peuvent le/la comprendre et le/la perçoivent très souvent comme une incarnation d’un esprit diabolique.

Tout cela, a contribué au fait qu’iel s’est fait repérer par Vogue et a participé au tournage d’une vidéo pour la série « Extreme Beauty Routine » dans laquelle iel montre la réalisation étape par étape de son maquillage dans sa chambre.

Son univers transparaît dans sa musique et dans ses vidéos clips. Et bien qu’iel soit en activité depuis 2017 sur le plan musical, iel a réussi un véritable coup de grâce avec la petite merveille qu’est Worldwide Torture. Et la meilleure idée de promotion d’album : rien de tel qu’un « self-tattoo » avec le nom du futur album posté sur son compte Instagram début mai !

Texte écrit par Noémie Moreau.

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