L’interprète du fameux single Runaway revient avec son nouvel album intitulé « The Gods We Can Touch » sorti le 21 janvier 2022. Cet album nous offre un parcours initiatique mêlant disco, dance et mythologie. La voix angélique d’Aurora nous envoûtera et nous donnera la chair de poule. Une aura qui colle bien avec le personnage. Aurora fait place à un album plus que divin!

The Forbidden Fruits Of Eden agit comme une introduction à la « divinité de l’album » car chaque chanson représentera une figure divine. Cette petite intro de quarante secondes dont le son fait rappeler l’écho d’une chorale d’église représente la déesse Gaia, l’incarnation de la Terre. S’ensuit un des singles sortis avant la sortie de l’album Everything Matters qui accroche déjà l’oreille grâce à la guitare acoustique et à la voix d’Aurora qui sera rejoint par du piano et par la voix de Pomme, chanteuse française, à la fin de la chanson, et qui chantera bien évidemment français. On peut également entendre la voix d’Aurora dans les backings vocals derrière celle de Pomme qui chante également en français. Comme chaque chanson de cet album, Everything Matters représente une figure divine et ce titre est à propos d’Atlas.

Alors vient maintenant Giving In To The Love illustrant le dieu Prométhée qui viendra introduire le côté « dansant » de l’album et qui nous fera regretter le fait que nous n’entendrons jamais Aurora en boîte de nuit contrairement à Aya Nakamura, la chanson débute par de la batterie qui fera vite fait penser à un rite païen et quand viendra la voix d’Aurora, viendra cette fameuse envie de danser. L’album continuera sur cette lancée avec Cure For Me qui m’a encore plus donné cette envie de danser et de me défouler surtout à partir du pré-refrain très accrocheur grâce au son étrange du synthé, cette chanson est inspirée des dieux/déesses Hermaphrodite et Aphrodite mais aussi de la communauté LGBTQIA+, Aurora nous fait passer le message de rester qui on est.

La suivante You Keep Me Crawling est à propos de la divinité grecque Perséphone et selon Aurora, c’est la chanson qui représente toute l’âme de l’album où on trouvera encore un début au synthé et un son un peu disco toujours aussi accrocheur et ne parlons pas de sa voix qui est juste magnifique et qui, à mon humble avis, fait la majorité du travail pour cette chanson. On retrouvera une nouvelle fois le thème de l’amour avec Exist For Love qui est le premier single à être sorti, il est inspiré de la déesse Aphrodite, c’est une ballade toute sympa à la guitare acoustique. Personnellement, quand je l’écoute, je m’imagine danser un slow grâce à la batterie qui sonnera comme un battement de cœur mais aussi grâce au violon qui rajoutera un effet dramatique à la fin de la chanson. D’ailleurs, il est intéressant de noter que le chant à été enregistré en une seule prise. Nous retrouverons une nouvelle fois une chanson s’inspirant de la divinité grecque Perséphone avec Heathens dont le son est très onirique et envoutant et dont le breakdown vers la fin fera penser à un rite païen. On se demandera vraiment pourquoi ce genre de chansons n’est jamais jouée en soirée quand on entendra The Innocent, qui elle, est inspirée du dieu de l’extase Eros. Le calme s’imposera par la suite avec Exhale Inhale dont le début se fera a cappella à la manière d’un chant viking qui sera ensuite suivi d’un son électronique au synthé. Personnellement, je jouais vraiment le jeu à inspirer et expirer à la fin du titre quand elle chante « Exhale, Inhale » plusieurs fois à la suite, c’est une ballade tranquille, centrée sur le chant qui la rend donc très « aérienne » et « légère ». L’album continuera sur sa lancée « dance » avec A Temporary High qui sera sur le fait de vivre dans l’instant présent et inspirée de la divinité romaine Janus. Cette chanson, comme toutes les autres, donnera envie de bouger, de danser, de se défouler quoi ! Son son est un peu disco des années 80 et on sent le crescendo arriver petit à petit jusqu’à ce qu’on lâche prise dès le début du refrain. Perso, je l’ai ajouté dans ma playlist pour courir ! Vous devriez faire de même !

Elle sera suivie de A Dangerous Thing qui est sortie en double single avec Everything Matters, et comme cette dernière, elle sera accompagnée de guitare, on s’attendra à une ballade mais pas vraiment puisque le son du tambourin apportera un certain rythme, A Dangerous Thing est inspirée de Péitho. Viendra alors la chanson Artemis où on entendra un instrument à corde dont je n’ai pas su reconnaître le son puis de l’harmonica et qui fera de cette chanson une ballade toujours aussi accrocheuse. Tout comme pour Exist For Love, Artemis a été enregistré une une seule prise. C’est dire le talent d’Aurora! Blood In The Wine est certainement la chanson la plus épique de l’album puisqu’elle est comme accompagnée d’un grand orchestre, refrain encore et toujours plus qu’accrocheur, cette chanson s’inspire de Bacchus, dieu du vin. L’album se finira tout en douceur avec This Could Be A Dream (divinité inspirée : Morphée) qui est une ballade toute mignonne et comme son nom l’indique, onirique et avec A Little Place Called The Moon (divinité : Astréos) qui agit comme l’outro de l’album, il n’y a presque pas de chant mais des « ouhouhou » et le chant viendra après trois minutes.

The Gods We Can Touhch  est un album divin et dansant, pas une seule chanson n’est pas accrocheuse, Aurora nous surprend à chaque fois et nous donne envie de danser à chaque fois, que ce soit en boîte ou pour faire un slow. Sa voix angélique nous fait voyager. Très bon album.

5/5

Coups de cœur : : Everything Matters, Cure For Me, You Keep Me Crawling, A Temporary High, Blood In The Wine…