Nos régions ont du talent, on le dit et on le répète depuis longtemps chez All Rock ! Et ce n’est pas Dirty Black Summer qui vont nous faire mentir ! Le groupe français joue un grunge teinté de metal extrême du plus bel effet, que nous avons pu découvrir avec un premier single, Your Great Deception, qui aura posé les bases d’un EP de 6 morceaux pas piqués des hannetons ! C’est donc celui-ci que nous allons aborder lors de cette chronique.

Comme évoqué plus tôt, l’EP démarre sur les chapeaux de roue avec l’addictif et puissant Your Great Deception. Les voix à la Alice In Chains donnent le ton : hyper énergique et très bien composé ! Par la suite Know Better prendra le temps de se poser avec un nouveau riff super sympa avant d’arriver à un (autre) refrain ultra efficace, à la Godsmack cette fois. La formule des harmonies vocales fonctionne à merveille, et le break excellent en montée en puissance complimente vraiment ce super morceau. Pendant que The Descent ira plutôt sur le terrain des Foo Fighters avec de nombreux mouvements, You & I se fera plus sombre et torturé, comme j’aime mon grunge ! La montée est géniale, le solo clean ultra kiffant et prépare à la suite (et à la fin) de l’EP.

Véritable moment improbable de l’album, la reprise malsaine et sombre du Womanizer de Britney Spears en surprendra plus d’un par l’origine du morceau, mais aussi par la justesse de son côté sombre. La basse du morceau est ultra groovy et accompagne un deuxième couplet puissant à souhaits. Quel swing ! On terminera avec mon morceau préféré de l’EP : Forget My Name. La pièce la plus sombre de cet EP utilisera des accords originaux et des riffs réussis donnant un morceau de grunge torturé et tout simplement parfait.

En bref : Dirty Black Summer nous offrent un très bel EP de grunge tour à tour puissant, sombre, mélodique et énergique. Dans un style souvent repris et rarement réussi, difficile de faire un si bon EP, et pourtant les français ont relevé le défi haut la main. On a très hâte de voir la suite !

4.25/5

Coups de cœur : Forget My Name, Your Great Deception, Womanizer