REPORT THE LIMIÑANAS – LA CIGALE [Paris] par Lucile et Geof’

Jeudi 29 septembre 2016, à La Cigale, concert des “(The) Limiñanas” groupe Perpignanais (Cabestany exactement).
C’est donc en bons sudistes, que nous sommes allés assister au concert.

19h44: Alors que la salle commence doucement à se remplir, 2 jeunes femmes (Laurel et Hardi ?) se présentent sur scène, saupoudrées de paillettes. Aux percussions/xylophone, une brindille maquillée comme une elfe, et au clavier une jeune femme ronde à la chevelure violette et bleue fluo. Elle se présente dans un français un peu maladroit: Sarah McCoy et son amie, deux américaines. La salle est perplexe devant ce duo digne d’une kermesse. Les gens continuent un peu de bavarder. Trois notes et une voix qui prend aux tripes suffiront à Sarah pour capter et garder l’attention du public. Une reprise “Feeling Good” de Nina Simone pour entamer, le ton est donné. Malgré l’ambiance de kermesse, le niveau est bien là, la barre est haute.

La grande complicité des deux artistes nous immerge dans leur monde loufoque et burlesque, une rasade de vin rouge, des effets spéciaux: un « truc à bulles ». Un clavier très présent et lourd, perlé de touches de xylophone cristallines. Après près d’une heure de concert qu’on n’a pas vue passer, Sarah va faire un tour backstage et nous explique, avec une fausse naïveté, qu’elle n’était pas au courant de la deuxième partie et qu’elles doivent se dépêcher de terminer. Le public hue cette nouvelle et acclame les artistes pour une dernière chanson. Cette « arrogance innocente » de croire que la soirée leur était réservée n’était pas déméritée, et on a hâte de les revoir en tête d’affiche.
Les lumières s’allument, c’est l’entracte, les gens surpris de la performance précédente, discutent entre eux.

Les lumières se tamisent, les projecteurs se rallument.

Fermez les yeux !
Vous marchez dans une rue, vous avez décidé de changer de route pour une fois.
D’un coup vous voyez la pancarte d’un café sur une façade, il vous intrigue et vous vous dirigez vers les escaliers qui l’y mènent et vous les descendez.
Vous posez votre main sur la poignée et d’un coup vous avez une sensation de sérénité nostalgique, poignante, elle vous encourage à tirer la porte, et vous entrez.
Ambiance sombre, accueillante, les rayons du soleil traversent les stores un peu poussiéreux. Juste un mec au bar, quatre petites tables rondes (en même temps c’est quatre heures de l’aprèm un dimanche, vous espériez quoi ?), une petite scène au fond de la salle et une nana blonde debout face à un micro sur pied.
Vous prenez votre kawa (vous y êtes et vous n’avez rien d’autre à faire, donc autant en profiter) et vous vous installez à une table. Vous buvez une gorgée, et des musiciens font leur entrée silencieusement, chacun dégageant son propre univers et rejoignant la jeune femme.
À la deuxième gorgée, ils commencent à jouer, presque statiques, la basse vous prend et vous emporte sur un rif lourd au rythme posé de “Malamore”.
Vous êtes immédiatement happé par leur style pop psychée à l’ancienne.
Commençant donc par ce nouvel album éponyme au style tarantinesque et il enchaîne les titres des albums précédent pour le plus grand régal de nos oreilles.
Ensuite vient le nouveau morceau “El Beach” dont nous allons mettre le clip à la fin de cette chronique, avec son rythme lourd mais entraînant qui vous emmènera en bord de plage pour y faire des choses pas banales.

Parlons bien parlons peu, sans évoquer l’excellent Pascal Comelade (Google est ton ami) au clavier, nous avons été plus que surpris en voyant entrer sur scène vers la fin du concert l’acteur et chanteur Jean-Pierre Kalfon (Google, mon ami ! Google) pour une petite séance musicale appréciable et différente, qui n’était pas au goût de tout le monde à en juger par les différents commentaires et expressions faciales qu’on aura pu entendre et observer.
Dans tout les cas, il n’y a pas de longs discours à faire sur ce concert, l’expérience est juste incroyable, pour ma part (Geof), c’était la 3ème fois depuis leur formation que je les voyais et ils ont toujours autant la patate (à leur façon). L’énergie dégagée vous transcendera au-delà la musique.
Certains me diront que c’est trop facile de dire ça, mais il y a des fois où il faut savoir s’incliner.
J’aurais aimé parlé de chaque musicien, sauf qu’ils sont tous géniaux également.
Les (The) Limiñanas, c’est une expérience à part entière, un projet hétéroclite, des musiciens passionnés et accessibles.
Si vous vous dites qu’aller voir un de leur concert, c’est juste écouter l’album, eh bien je vous conseille quand même d’aller les voir sur scène, vous allez être surpris de réaliser à quel point vous avez tort.

En tout cas nous vous encourageons à liker leur page Facebook, leur chaîne Youtube et à suivre leur actu.
Tous les liens seront en bas de l’article.

(Geof) PS: Je suis super content, ils ont joué ma préférée “Je ne suis pas très drogues”. :p

Set List:
1. MALAMORE
2. DOWN UNDERGROUND “puis, BONSOIR!!!”
3.PRISUNIC
4. EL BEACH
5. LIVERPOOL
6. SALVATION
7. FUNERAL BABY (j’ai réfléchi)
8. CRANK
9. RUSSIAN ROULETTE
10. GARDEN OF LOVE
11.HOSPITAL BOOGIE E/D/A
12. I’M DEAD (darkness)
13. JE M’EN VAIS
14. AF3458 (baby i can’t, saw you..)
15. ONE OF US
16. STELLA STAR
17. ZIPPO (WAIT FOR ALBAN)
18. BETTY & JOHNNY

1. BALLADE DE CLIVE
2. GREEN FUZZ, (..we’re not Fast, SLOW)
3. PAS TRES DROGUE
4. TIGRE DU BENGALE

1. COLD WAS THE GROWND
2. SUICIDE arret tambourin /voilà…
3. CHOCOLATE IN MY MILK

http://www.theliminanas.com/
https://www.facebook.com/theliminanas/?fref=ts
https://www.youtube.com/channel/UCqtSEOA-Toztj74wKq6H7gw

El Beach: https://www.youtube.com/watch?v=bp169ELvyS4

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