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Tokio Hotel, c’est Bill et Tom Kaulitz, Georg Listing et Gustav Schafer, mais pas uniquement. Au fil des années, Tokio Hotel s’est imposé comme un groupe de scène qui sait faire danser les foules, et les emporter.

On commence par une première partie assez électro, puisque c’est un DJ de la radio NRJ qui chauffe la salle rideau baissé, il passe le titre «  Love Who Loves You back » , faisant ainsi chanter le Public, se mettant à hurler ensuite. C’est sympa, on passe un bon moment. La salle, comble, pour l’occasion est réceptif et donne le rythme.

Entracte de 20 minutes.

Le groupe allemand arrive sur scène : c’est l’entrée dans un rêve futuriste et idéaliste, on commence avec une intro très électrique. Bill et Tom sont les premiers à arriver sur scène, un masque sur le visage. On commence avec «  Something New », sa voix nous emporte et voilà le public qui chante. On note la mise en scène qui fait vraiment penser à un véritable show travailler.

On enchaîne ensuite avec «  Boys don’t cry », on sent l’excitation se répandre dans le public, Bill enlève son masque et salue le public, un grand sourire aux lèvres. Adulte, Homme, c’est un plaisir de le revoir dans sa simplicité. Il encourage le public et nous transmet sa bonne énergie. Presque instantanément, on enchaîne avec «  Feel it all », Bill tient la foule en haleine et danse, un véritable show-men. On a envie de danser avec lui, et de se laisser emporter. «  Loves who loves you back » prend la suite, et il danse sur scène, il fait le show, le public, lui, chante et se laisse emporter. Il porte un costume futuriste pour donner encore plus de crédibilité au show. C’est sur «  Darkside of the sun » extrait de l’album Humanoid, que Tom s’approche du public et nous offre un magnifique solo de guitare. Le duo guitare-basse (soit Tom et Georg) est aussi vraiment impressionnant et nous prouve qu’avant le show, il y a la musique. Changement de costume, Bill est vêtu tout de noir en paillette, pour enchaîner avec «  The heart get no sleep », l’énergie est transmise et il y a une belle connexion entre Bill et les fans qui dansent. Il y a un show, un vrai show travaillé qui transmet une bonne énergie et qui donne envie de les suivre, dans cette «  Dream Machine » «  Better » est un titre du nouvel album, piano-voix qui nous envoute durant un moment de mélancolie, le public chante et reste attentif. C’est un joli moment de communion. «  Cotton Candy Sky » fait remonter l’énergie, et de communion, on passe à de la fiesta, et les fans marquent le rythme. Il bouge dans tous les sens et se lâche, c’est là qu’on sent l’expérience accumulée sur la scène depuis 10 ans.

«  We found us » déclenche des émotions, et des frissons, on chante tous en chœur, et on ressent les frissons du live. C’est beau, c’est sublime, et ça fait du bien de ressentir toutes ces bonnes émotions. Tom nous offre un solo de batterie, très énergique, avant son moment musical a lui, Bill s’efface pour laisser son frère dans la lumière, puis changement de tenue, pour Bill, plus majestueuse, style «  princier » et il chante «  Run Run Run » avec un lâcher de bulle, sur le public. ça donne encore plus de beauté à la scène. Le groupe se réunit, pour un moment en acoustique et pour chanter «  Black », un classique. Les fans écoutent, c’est un beau moment entre le groupe et eux. Presque intime. Et puis, vient le moment de «  Easy », Bill seul face au public, le tient en haleine, tout le long, la musique raisonne et lui danse. Les fans sont captivés. Les jumeaux se mettent en avant sur la scène et on assiste à ce moment de complicité. , la prestation vocale est remarquable. «  Girl got a gun » nous offre une nouvelle vision du concert, plus rock, plus rapide aussi. Le public frappe dans ses mains, et fait trembler la salle. Il retire sa cape et enchaîne avec «  Automatic », puis fait monter quelques fans sur scène. Le seul petit regret, c’est que les fans sont un peu trop timides, même quand Bill leur tend le micro pour chanter les paroles, elles refusent. Dieu merci, il est là pour assurer, sauter, et nous donner envie de le suivre. «  As young as we are » nous emporte sur un son électro, on partage ce moment à sensation forte, mais unique. La musique s’enchaîne et après, c’est le noir, qui annonce la fin du concert.

Mais il y a un rappel, et c’est sur le titre «  What if » que ça démarre. Le show est futuriste et spectaculaire, le titre est très bon en live, très sympa et la prestation scénique est encore plus remarquable. Georg offre une sublime prestation de basse et Bill danse sur chaque solo. Ça, c’est du live et c’’est du spectacle ! On enchaîne ensuite avec un classique «  Durch Den Monssou », avec nostalgie, et tout le monde chante, parce que c’est beau, parce que c’est un classique et parce que ça prouve bien que Tokio Hotel a su marquer les esprits.

Bill remonte sur la sphère, à côté de Tom, comme au début et, tandis que le public est en feu, il chante «  Stop babe ! «, un titre plus doux, qui berce le public et lui laisse des étoiles dans les yeux. Et puis, comme à la fin de chaque concert de Tokio Hotel, il y a un lâcher de confettis, et la traditionnel hola de Gustav., qui marque la fin du concert.

On a vraiment passé un vrai bon moment, à la fois musicale et spectaculaire. Tokio Hotel, c’est plus qu’un simple concert, c’est un show, un rêve, un voyage futuriste à travers les chansons. Alors, on ne peut que espérer le meilleur pour la suite.

 

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Crédits Photos : Alexis LADO ©