La Ville Lumière s’est embrasée le 23 octobre alors que le groupe de rock américain Fall Out Boy prenait d’assaut la scène de l’emblématique Zénith de Paris. Des milliers de fans surexcités, jeunes et moins jeunes, se sont rassemblés dans la salle, impatients de vivre une nuit de musique et de frénésie. Notons que pour les accompagner en première partie, il y avait Nothing, Nowhere et PVRIS.
L’atmosphère était électrique, chargée d’excitation palpable. Quand l’horloge a sonné 21 heures, We Didn’t Start the Fire suivi de The Pink Seashell jouaient en arrière-plan afin de faire grandir l’attente de l’ensemble de la salle du Zenith. Quand finalement, à 21h10, la scène s’est enflammée dans une explosion d’énergie alors que les silhouettes des quatre membres de Fall Out Boy ont émergé au milieu d’une pluie de pyrotechnie, de lumières pulsantes et d’un décor en 3D captivant. La voix électrisante du chanteur principal Patrick Stump a résonné sur “Love From The Other Side“, attirant instantanément la foule dans une frénésie unifiée.
Le groupe n’a pas perdu de temps à plonger dans son vaste répertoire, passant avec fluidité des titres de l’ensemble de leurs albums. Il y en avait pour tous les goûts. Les grands classiques tels que “Sugar, We’re Goin Down” et “Dance, Dance” ou bien encore “Thnks fr th Mmrs” en passant par leurs succès plus récents comme “Hold Me Like a Grudge“. Chaque chanson a été accueillie par une explosion d’applaudissements et de cris des fans.
La configuration de la scène était une merveille visuelle, avec des jeux de lumières complexes et un écran LED au-dessus de la scène en forme de rond affichant des visuels hypnotisants, complétant parfaitement la performance haute en énergie du groupe. La présence magnétique de Pete Wentz, associée aux riffs de guitare captivants de Joe Trohman et à la batterie tonitruante d’Andy Hurley, a encore amplifié l’énergie brute du groupe.
Dans un moment poignant, le chanteur principal Patrick Stump a fait un aparté musical au piano pour jouer “Golden” et “What a Catch Donnie” avant de reprendre de façon très intense “Save Rock and Roll“.
Il est important de souligner que l’expérience Fall Out Boy en live n’est pas uniquement sonore, elle est également visuelle. Le décor changeait toutes les 4/5 chansons, le jeu des lumières était fabuleux. Note personnelle : je suis enfin contente d’avoir pu voir le groupe qui a accompagné toute mon adolescence.
Alors que le spectacle allait toucher à sa fin, le groupe a clôturé son répertoire palpitant avec “Saturday“, laissant le public avec une finale inoubliable qui a résonné bien après que les derniers accords se soient estompés. Un show clôturé en grande pompe avec beaucoup de feux d’artifice… Bref au total 26 chansons, mais ils auraient pu continuer encore et encore car chacune de leur chanson est un HIT à part entière.
Le mot de la fin : Merci and Thks for This Memory
[Par Noémie Moreau]