Les Finlandais de Wheel sont de retour ! Un peu plus de 2 ans après Moving Backwards, le groupe nous livre un album/EP de 7 titres : Résident Human. Sorti le 26 Mars dernier, le recueil reste tout de même assez fourni avec plus de 50 minutes d’écoute au total. Alors, que vaut ce nouvel opus du quatuor de prog-metal ? On décrypte :
Dissipating ouvre l’album de façon assez douce. Une intro à la guitare qui prend le temps de poser son ambiance et qui voit le reste de l’instru progressivement rentrer en scène. Le titre de plus de 11 minutes a vraiment tout d’un excellent morceau. Les sonorités se marient à la perfection, avec une montée en puissance constante. À l’image du début du morceau, l’outro conclue le tout en douceur.
Un album marquée par son intensité
Movement est un titre bien différent. Le ton est rapidement donné avec une instru beaucoup plus puissante. La voix de James Lascelles oscille entre différentes intensités, ce qui donne davantage de consistance. En un peu plus de 4 minutes, le résultat est plus court, mais toujours très intense. C’est dans cette atmosphère beaucoup plus percutante qu’Ascend vient s’enchainer. On a droit à un excellent riff de guitare sur un ensemble survolté ! Tout est parfaitement maitrisé et il s’agit vraiment d’un incontournable de l’album.
L’association prog et métal, une recette qui fonctionne parfaitement bien !
La double casquette prog et metal du groupe permet de donner plus de matières en termes de création, et on peut le constater sur Hyperion. Les sonorités sont d’abord beaucoup plus posées, orientées vers plus de douceur, avant de devenir plus explosives sur les dernières minutes. La transition est toujours juste et l’association des 2 styles est un réel point fort de l’album. Fugue nous porte par ses sonorités mélancoliques. Le chant vient accompagner l’instru, qui est clairement au premier plan tout au long du morceau. On retrouve une atmosphère beaucoup plus aérienne, qui donne un autre angle d’approche que les titres précédents.
Resident Human, chanson self-titled de l’opus, est quant à elle beaucoup plus longue et alterne mélodie légère et explosive. Ces 10 minutes finissent en apothéose avant Old Earth, dernier morceau de l’album. Il reprend les mêmes notes que la fin de Résident Human, mais au piano cette fois-ci. C’est une outro que l’on pourrait comparer à un générique de fin, qui vient achever l’ensemble de l’oeuvre en beauté.
En bref : Alternant les titres plus ou moins longs et traversant les 2 styles de prédilection du groupe, Resident Human est un album qui propose 7 très bons morceaux. Wheel met en avant des sonorités vraiment intéressantes et dose parfaitement les intensités, ce qui rend chaque minute d’écoute assez intense. On vous conseille vivement d’aller le découvrir !
4/5
Coups de coeur : Dissipating, Ascend