PREMIERE PARTIE: MYRKUR
Le concert commence avec Myrkur, un groupe de Black Metal gothique américain, avec une introduction au violon par la Frontgirl à l’origine du projet, Amalie Bruun.
Alternant entre piano/chant et guitare chant, accompagnée de deux choeurs (restées immobiles, se faisant presque oubliées), la formation est réduite à tel point qu’on pourrait plus s’attendre à voir jouer ce genre de groupe dans un bar ou une salle de plus petite taille.
Crédits Photos : © Romain Collet Photographe / © All Rock Station
Mais ne vous y trompez pas: si sa voix l’a porté jusqu’au Hellfest, c’est qu’il y a une bonne raison, et elle aura très rapidement convaincu le publique d’Opeth: mélodique. Elle résonnera parfaitement dans le Trianon devant les Metalhead attentifs (sauf un petit hurlement guttural de temps en temps) et réceptif.
Sans être agressif, les musiques atmosphériques, presque zen, ont été un choix parfait pour introduire un groupe de Metal Progressif aux sons symphoniques, mais aussi très mélodiques tel qu’Opeth, que la chanteuse a avoué attendre avec impatience.
SETLIST :
-
Vølvens spådom(violin intro)
-
Jeg er guden, i er tjenerne
-
Skøgen skulle dø
-
I riden så(Gjallarhorn cover)
-
(Unknown)
-
Onde børn
-
Byssan lull
-
Keep the Streets Empty for Me(Fever Ray cover)
OPETH :
Après quelques minutes, le temps des derniers soundchecks, le groupe arrive enfin en débutant d’emblée sur leurs titres de “Sorceress” !
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le public est réceptif aux nouveaux sons. Mélodiques comme les précédents albums avec des sons de synthé bien progressifs (sur “Sorceress” notamment).
Le chanteur/guitariste Mikael Åkerfeldt assure déjà complètement les nouvelles parties vocales, navigant entre chant clair et mélodique, appuyées parfois de chants gutturaux.
Deuxième guitare du groupe, Fredrik Åkesson complète les mélodies de façon diablement efficace, les deux guitaristes composant des mélodies claires et entraînantes, que les synthés impressionnants de Joakim Svalberg complètent, Åkerfeldt avouant au public qu’il ne comprend pas les groupes jouant sur des cassettes enregistrées, et qu’ils seront toujours un groupe live authentique.
Crédits Photos : © Romain Collet Photographe / © All Rock Station
Se rapprochant plus du rock que du Metal progressif pour certaines compositions, ils osent même des rythmiques jazzy, rendant les chansons encore plus entraînantes, même si parfois le rythme tourne un peu en rond sur certains moments.
Les solos sont également présent, très bien dosés, parfois très nerveux, proches techniquement de certains de John Petrucci pour comparer à la reférence dans leur genre, sans tomber dans le shredding.
Le groupe se montre très communicatif avec un petit trait d’humour, leur demandant par exemple de chanter sur In My Time Of Need… ou d’en avoir au moins l’air. Ce sera un score de 2 pouces/10 selon le bassiste, la foule n’ayant visiblement pas eu besoin de faire semblant !
Public à qui il faut rendre Hommage, car ilaura fait trembler le Trianon pour le rappel en fin de concert, un Final où la fosse se sera lâché sur Deliverance, enchaînant plus d’une dizaine de slam et des tentatives de mosh pit, alors qu’il avait été relativement sage jusqu’alors.
Un concert, dont le public présent ici, se souviendra mais également le groupe, a confié le frontman d’OPETH!
SETLIST :
- Through Pain To Heaven
-
Sorceress
-
Ghost of Perdition
-
Demon of the Fall
-
The Devil’s Orchard
-
The Wilde Flowers
-
Face of Melinda
-
In My Time of Need
-
Cusp of Eternity
-
The Drapery Falls
-
Hex Omega
Encore:
-
Deliverance(with Hot for Teacher Snippet)