INTERVIEW ANTOINE ELIE

Antoine Elie est une découverte. Sa voix est envoutante et on devient accro. Avec sa gueule de bad boy, il nous fait vibrer « La vie s’est foncée, foncée. J’ai forcé, forcé. C’est le bad », avoue-t-il dans « le Bad. Il sort son album le « ROI DU SILENCE », sortie fracassante.

Il nous plonge dans son monde où les mots sont une farandole de douleur, de joie, d’espoir. Ces chansons ont une histoire où l’envie de dire oui bien sur c’est mon histoire. Antoine Elie, est un être très sensible. Un ressentiment d’écorché vif mais non c’est le philosophe des rues, curieux ces paroles nous font penser qu’il serait l’héritage de Brel, ou de ces chanteurs qui nous laissent en héritage leurs histoires et leurs mots pour décrire leur souffrance.

D’où vient-il et qui est-il ? Il a vécu en Normandie dans une famille de médecins. Il a rejeté ce monde où il ne se sentira pas à sa place. Il a des influences inconscientes. Sa formation musicale est bordélique, et il est rebelle à la formation. La musique est un argument pour quitter l’éducation nationale le cursus classique. Il débarque à Paris pour suivre une école de musique. C’est un philosophe des rues. Il veut prendre le temps de comprendre ce que faisant les savants ? comprendre et toujours comprendre et la soif d’apprendre par soi.

La chanson « ne répond pas », hymne à la rébellion, blessé, ces mots nous font tourbillonner dans la souffrance, nos nuits noires et voilà, il nous fait glisser sur des notes où on entendrait du Chopin sous la lune. La mer est toujours présente. Il serait le chercheur d’âme à la recherche d’une paix furtive.

Pour lui, la musique est un argument pour partir. Les mots viennent agripper à la musique, le processus, la libération de la souffrance ?

C’est la musicalité qui appelle les mots, chanteurs de poésie mais  « je suis plus musique et un texte moins riche en poésie » et du «  Chopin sous la lune » et « les étoiles ont pansées les plaies de l’univers »

Qui est-il selon lui ? Pas un gros bosseur, un rêver pas rigoureux, impulsive, intuitif, je ne saisis pas l’occasion décrire, et pourtant on ressent cette une urgence d’écrire, et  

« je suis excité et impatient qui devient souffrance »

Exécutoire, l’influence des mots :

Antoine est un être de lumière, généreux, généreux par l’amour des mots et de la sonorité. Son album a un côté rock. Ecouter la chanson « la boite », la voix est vibrante d’émotions. Son côté bad boy le poursuit d’une chanson à l’autre. Et ce garçon est la gentillesse incarnée. 

Rebelle de la formation générale, non de l’autorité mais du schéma du directeur et préfère les sentiers battus, hors-piste, la curiosité oui une grande soif de curiosité, un chercheur dans l’âme à aller créer sa propre formation musicale héritage de son père, par la musique, héritage de son grand père par les mots.