Par un survivant du chaos – mi-présent, 100% carbonisé
« Hellfest, are you ready ? »
La question claque dans l’air moite de la Temple. La réponse : un rugissement. La tente est blindée, le public en surchauffe avant même la première note. L’intro martèle, les tambours résonnent comme une procession maudite, et les shadows prennent possession de la scène. La messe noire peut commencer.
Shaârghot débarque comme un virus. Pas de montée progressive : « The One Who Brings Chaos » lance les hostilités en mode blitzkrieg. Dès les premières secondes, le pit implose. Ça pogote, ça hurle, ça se frotte à la crasse industrielle du groupe. Étienne, en chef de culte irradié, capte les regards et mène la danse avec un magnétisme malsain.
Le son est dense, poisseux, brut. « Let Me Out », « Kill Your God », « Life and Choices » : Shaârghot enchaîne les titres comme des coups de hache. Chaque riff est un appel à la transe. La scéno ? Complètement cinglée pour une heure aussi tôt dans la journée. Les costumes noirs dégoulinants, les maquillages, le lore du champignon noir, les ombres qui interagissent avec le public : on est dans une autre dimension.
Un des shadows descend et marque les spectateurs à la main, rituel habituel des concerts de Shaârghot. Plus loin, pendant « Traders Must Die », un autre personnage balance des liasses de faux billets dans la foule. La dystopie prend vie. La foule ? En feu. Circle pit sur circle pit. Slam sur slam. Les corps s’entrechoquent, et tout le monde en redemande.
Chaque morceau est une claque. « CutCutCut », « Great Eye », « Uman Iz Jaws »… tout passe à la vitesse d’un train en flammes. Les screams sont perçants, les breakdowns appellent à la violence, les beats industriels cognent comme des marteaux-piqueurs. La tension ne redescend jamais.
Le concert est visible en intégralité sur ARTE Concert, pour celles et ceux qui veulent revivre l’insurrection :
👉 Shaârghot @ Hellfest 2025 – ARTE Concert
Shaârghot ne donne pas de concert.
Il contamine, possède, ravage.
Et ce jour-là à la Temple, le chaos avait un visage. Noir.
🔥 Pour fans de metal indus, de théâtralité furieuse, et de kicks dans la tronche : ne ratez jamais Shaârghot en live. Jamais.
























