The Dirty Llamas

Aller, la soirée se lance avec quelques minutes de retard ! Après un passage au bar pour boire une Coreff Bio, on se pose devant les Dirty.
La foule est encore timide en ce début de soirée, mais le groupe envoie ses gros riffs. Perso, je trouve que c’est du bon rock avec une superbe voix qui te fait voyager. Bien hard rock comme on aime écouter en voiture. Le son est bon. Le set enchaîne, et on aime beaucoup la lourdeur de la gratte. Gros coup de cœur pour du bon gros rock ! Le public se masse petit à petit, et le groupe remercie la foule. Mention spéciale pour les lignes de basse bien grasses. On est sur du rock bien énervé, mais bien lent. C’est percutant. Un morceau part sur une influence un peu “mansonienne” fort appréciable.

La Poison

Le public se masse ! Une intro un peu électro… c’est parti ! L’ampoule sur scène illumine de mille feux. Le look du groupe est excellent ! Niveau son, on est sur du pop-rock énervé. Ça groove ! Le public est bien plus nombreux maintenant. On adore la choré de la danseuse, qui dégage une sacrée énergie sur scène. Les samples électro donnent du coffre au set. La salle est bien remplie, le public est réceptif, et le groupe nous invite à oublier nos petits problèmes et à profiter, ce qu’on adore. Les petits solos de guitare ajoutent de la dynamique ; on est vraiment dans un set ultra dansant. La basse groove super bien. Cette soirée tient ses promesses, le plateau est vraiment excellent. L’ampoule semble même être une sorte de divinité pour eux. On passe à un moment plus calme, mais toujours aussi dansant, avec une touche de maracas. On aime beaucoup les jeux de lumière sur la chanteuse. Et ça se finit par la tête d’ampoule qui se balance : c’était un ballon avec des images projetées !

Pause nourriture : food trucks galette-saucisse et burger. La galette saucisse oignon-compote fonctionne toujours aussi bien.

Pause bar : large choix de Coreff, cidre, un peu de vin, sans oublier le Breizh tea et le cola !

Headchargers

Là, on entre dans du sérieux. Intro qui se lance, le public afflue. Les gros riffs sont en place ! Un son de bourrin comme on aime ! Ça joue fort, et la salle est bien remplie. Les scream sont bien maîtrisés, ça envoie du steak. Le public est calme et apprécie : une bonne entrée en matière ! Le chanteur, qui a eu des soucis de santé, se dit ravi d’être là. À côté de moi, ça danse à fond sur les rythmes bien hard rock d’Headchargers ! Quelle énergie ! Le groupe réclame un circle pit, et ça met le feu aux poudres. “Here we are, pogo is coming!” Petit clin d’œil à la Bretagne entre deux paroles, ça fait plaisir ! Le groupe est content de sortir et défendre cet album. Les gros riffs lancent un pogo qui prend son temps avant d’exploser. Une vraie masterclass, le genre qu’on écouterait des heures sur l’autoroute avec le soleil couchant ! Avant-dernier morceau, l’énergie est toujours là, ça clap dans les mains. Un gros classique, ça bouge dans cette fosse bien collante (j’expliquerai après !). Dernier morceau pour mettre un maximum de bordel. Le pogo s’élargit, et ça finit sur une explosion de guitare avec “Stayin’ Alive” en fond !

Lofofora

Ça balance direct du lourd ! C’est parti pour le son lourd de Lofo ! Le son est nickel ce soir, l’énergie est au rendez-vous, et le public est immédiatement réceptif. Les Lofo sont en feu ! Ça danse déjà bien, et le pogo se lance rapidement. La foule se rapproche de la scène, les slams commencent, et le pogo devient de plus en plus violent. Les Lofo déchaînent la salle ! Quelques vannes sur des “salles avortées” ajoutent une touche d’humour à la bonne franquette. Leur 11ᵉ album s’appelle La Distance (extrait de Coeur de Cible). Tout le monde bouge, ça slamme les potes – c’est vraiment cool ! Le public est ultra réceptif, et c’est la bagarre pour écrire ce report en direct. Renaud nous sort des petites remarques, comme une “belle brochette”, et le public continue de s’entasser devant. Il y a quelques grésillements, mais ça repart vite ! Renaud remercie la “chorale” (le public qui chante avec lui). On passe à “La Machette”, et la foule se déchaîne encore. Renaud réclame du pogo, et “Le Fond et la Forme” résonne, c’est le chaos ! Le public est bien là ! Franchement, le Kreiz Y Fest, c’est ambiance, bon son, bons groupes… on reviendra ! Ils terminent avec “Autopilote” : set de folie !

Shaarghot

Le public se tasse devant pour eux ! L’intro résonne. Et je me dis dans ma tâte : “Ready les shadows?” ! L’indus se fait entendre pour cette fin de soirée. L’intro est intense, entre électro-indus et metal-indus. Perso, ça vaut son pesant de cacahuètes ! Étienne balance un “Are you ready shadows?” et le public se met à jumper ! L’ambiance devient moite, comme on l’aime, et les reflets de lumière dans leurs lunettes ajoutent un côté presque “satanique”. Shaarghot est bien réel, je vous le dis ! Ça danse en chœur ! Ils lancent un putain de wall of death, et moi, je me place au milieu pour voir. Le set s’enchaîne sans accroc, Shaarghot reste au top de l’indus FR. Circle pit réclamé, ça tourne, et les pogos ne faiblissent pas. Ils sortent même la scie électrique ! On se place juste derrière le pogo pour admirer. Le public du Kreizy Fest est bien motivé à en découdre ! “Break Your Body” retentit, et tout le monde devient fou : ça danse, ça pogotte ! Le dernier wall of death entraîne la moitié de la salle et se termine en énorme pogo. La Shadow’s Army était bien présente ce soir. Un live de Shaarghot, ça fait toujours plaisir ! Notons aussi la bienveillance et la prévention bien assurées sur cette édition – ça, on adore !