Un bilan satisfaisant
Je commence la journée par me diriger vers l’espace artiste pour la conférence de presse de Yann Le Barillec. On y apprends que le Motocultor égalise son record d’affluence de l’année précédente avec 54000 entrées sur 4 jours. Le festival est presque à l’équilibre (il est encore trop tôt pour savoir si c’est vraiment le cas). Yann tire un bilan satisfaisant : la sécurité, les campings et les toilettes fonctionnent bien mieux que l’année précédent. Et pour le coup, je le rejoins amplement sur ça. Il reparlera brièvement de l’article de Libération : il nous dit que d’après une étude seulement 3% des festivaliers votent RN et qu’il ne comprends pas l’intérêt de l’article. Et on le rejoins une fois de plus, oui il y a du public d’extrême droite mais pas plus que ailleurs. Yann est aussi revenu sur l’association Nous Toutes 29 qui faisait de la prévention sur ces 4 voir ces 5 jours si on inclus le mercredi.
La Minet mania est toujours là
On commence notre journée devant le set de PLINI. Il y a moins de monde que la veille, mais que cela ne tienne PLINI sorte un gros son ultra atmosphérique. On retourne donc dans le prog ou bien du rock psyché… le style pour moi se situe bien là. En tout cas, on est devant un set plus tôt chill et on se boit notre première bière avec quelques copains.
Aparté bière : Cette année le MOTOCULTOR a voulu proposer de la bière 100% bretonne. Et c’est un pari gagné. On a pu y déguster plusieurs bières de la brasserie Coreff mais aussi de la Dilettante, Armoria et de la Baril (qui font une excellente blanche). Bref, tout pour satisfaire les amateurs de bières.
Pour revenir à PLINI, le public est cale et écoute attentivement. Ca fait du bien du calme en ce début de journée. Ils le disent eux même : c’est pas heavy si vous vous voulez vous poser ou manger, il n’y a pas de soucis. On est donc sur un set ultra chill et ça fait du bien. Perso, j’aime beaucoup le projet. On me dit que sur album c’est également bien. Le wall of death était très drôle car la musique n’est pas vraiment faites pour. La fin du concert part en concours de slame une nouvelle fois.
HORSK ont décidé de réveiller ce MOTOC encore endormis. On est sur du bon gros electro metal. Les gens sont à fond : c’est le bordel devant. Horsk save mettre l’ambiance. Je trouve ça plutôt violent et ça fait plaisir. Le public hoche la tête et il y a un de ces pits devant.
Après une petite bière avec le Bernard Minet crew il est l’heure de se diriger vers Stoned Jesus avec eux.
Pour Stoned Jesus, on se retrouve devant un chapiteau qui se remplit doucement. Notre ami Greg dit que ça va faire bobo ce set. On a le droit à une petite intro calme avant la tempête. On sent que l’ambiance monte doucement. Et on se retrouve devant du bon vieux prog à la TOOL comme on l’aime. La ligne de bass est magistrale. La voie donne aussi des frissons. On aime beaucoup aussi leur changement de tempo qui fait mouvoir ce crowd. Le groupe se présente et nous demande si ça va. Ce qui a pour effet de chauffer encore plus le public. On se boit une petite Coreff IPA et ça repart ! Les envolées lyrique et cette ligne de bass donne vraiment un côté lourd (dans le bon sens du terme). Qu’est ce qu’on a aimé.
Un petit coup d’oeil devant SONATA ARTICA en partageant une bière avec un ancien collègue du taff. La scène et le back drope sont fou. On est bien dans la mythologie nordique avec toute cette neige. LE public se met à slamer. Il y a foule devant la Dave Mustage.
C’est bientôt la fin
Pour moi, il est l’heure d’aller voir Born Of Isiris. C’est le groupe que j’attendais. Ils commencent en mode Macumba avec leur intro. Mais on sait que ça ne va pas durer et que leur gros son va arriver. Les guitares commencent à sonner et on est sur un son bien roots. Les darons du metalcore sont là. Ça hoche déjà la tête en cœur. Comme d’habitude avec eux, qu’est ce que j’apprécie les solos de guitares. On va pas se le cacher : je suis un peu déçu de la performance. Comme s’il manquait quelque chose. C’est vite oublié avec un bon gros circle pit des familles. Le set monte et ça finit en apothéose : ça slame et pogote. On est face à un gros bordel. En terme d’ambiance c’était parfait.
On enchaine avec TERRORIZER. Encore une fois on se retrouve devant un concert de gros bourrin. On est vraiment face à des bouchers. Et on passe vite sur Red Fang. Le chapiteau est plus que complet. Le son est une tuerie. Le public jump de partout. On est sur du bon stoner et qu’est ce que j’aime ça. Il envoie des notes qui ne peuvent mentir sur leur style. L’énergie donnée lors de ce set est bonne à prendre et oui c’est le 4eme jour je commence à fatiguer. Ça danse sous le chapiteau ce soir.
C’est l’heure de The Black Dahlia Murder ! On m’a beaucoup parlé de ce groupe ! Il est l’heure de la grande messe noire sous le chapiteau. La scène est ultra fat avec ces deux énormes drapeaux et ce back drop qui est monstrueux. A peine le set commencé, c’est déjà le bordel devant. Il est vrai il y a moins de monde que hier, mais l’énergie est toujours là. On sent quand même la fatigue du festivalier sur la fin du concert.
Aller, on va jeter un coup d’oeil à Rotting Christ pendant le set Black Dahlia. Et bien, c’est un dawa monstrueux devant. On a le droit à de jolies pogos. C’est plus qu’excellente. J’applaudis la prestation de ce metal indus.
Le Motocultor en a encore sous le coude et nous dévoile sa tête d’affiche de ce dimanche : MESHUGGAH. C’est l’heure des darons. Ils ont commencé par une intro des plus bourrine. Le concert amasse quand même pas mal de monde (du monde jusqu’à après la régie mais moins important qu’Architects). Ils sont content d’être de retour en France. Les transitions qui font monter la sauce comme on aime (certains peuvent trouver ça un peu long). Lorsque le pit s’ouvre, on sait que ça va taper. Le concert est des plus technique : pas le droit à l’erreur tout est millimétré. On trouve ça drôle qu’une frite de piscine se soit perdu au milieu de la fosse.
Gorgoroth nous dévoile une putain de messe noire. C’est insane ça pogotte devant en mode bourrin. La scène est mystique avec cette soirée qui se refroidit et cette lune orangée qui se dévoile. Comme si une prophétie allait avoir lieu.
Clutch pour finir en beauté
Ca sera notre dernier concert de ce Motocultor 2024. Last drope les amis !!!! Le chapiteau est encore une fois rempli. Ces sons tu vois le côté rock blues stone voilà bah c’est ça. Un concert sous un ciel sans nuage et une lune de dingue. Sous le chapiteau on est bien au chaud à écouter Clutch. On rejoint le Alex d’Heretik mag qui nous montre ses belle photos. Ca slame de fou pour ce dernier concert. C’est vraiment le groupe parfait pour finir en beauté. Clutch et ses riffs nous fait voyager dans les déserts de l’ouest américain. Ils ont envoyés du lourd.
Dernière ligne droite avant le MACUMBA pour cette dernière.
Un grand merci au MOTOCULTOR, à Pierrick et Yann. Aussi un merci à Arnaud & Mik pour le soutiens sur ce Motoc !
On l’espère : a l’année prochaine !!!