Le programme du jour

Mourir peut attendre

Ce deuxième jours commence sous la bruine. La nuit précédente fut court : impossible de fermer l’œil (c’était la fête sur le camping & excitation du lendemain). Il est l’heure de s’écouter KARRAS en attendant RESOLVE (d’où le nom de ce chapitre en référence à Death Awaits).

Karras réveille ce MOTOCULTOR encore endormis. Il y a déjà foule en ce début d’après-midi. Le vendredi démarre sur les chapeaux de roues avec des circle pits et des pogos. Le groupe n’oublie pas de remercier le public qui s’est bougé si tôt. Karras ont mit un de ces bordels de si bon matin.

Karras réveillant le Motocultor

On enchaine juste à côté sur la Supositor Stage avec Inhumate. Le bourrin comme ça dès le matin on aime. Il y a peut être moins de monde qu’à Karras, mais cela n’empêche pas le public de devenir complètement zinzin ; ça slame déjà, ça pogotte, des putains de circle pits. Ils nous viennent de Strasbourg (une petite pensée pour la scène alsacienne). Le set arrive à son apothéose lorsque le groupe déclenche un wall of death (la foule se sépare et se fonce dessus). Mais pas n’importe quel wall of death : le chanteur se met au milieu en criant “c’est moi la cible”. C’était plus que épic.

Les motivés foutant un de ces bordels devant Inhumate

En fait, on sait pourquoi il y a moins de monde devant les scènes à ce moment là. En se tournant sur l’estrade vip, on remarque une marée humaine aux stands de restaurations. Tiens ça aussi un petit bémol, toute la nourriture au même endroit avec un seul passage nous trouvons cela un peu dommage. Et effectivement, il est midi et il est l’heure de se sustenter. Pour moi ça sera 5 tenders maison : une petite tuerie. On en reparlera des différents foodtruck mais globalement l’offre de restauration était satisfaisante.

Il est 14h15 : l’heure de RESOLVE. J’attendais ce groupe avec impatience. Leur dernière venue dans la région était à Quimper pour le concert de VECTEURS. Les samples sont ultra propre et ça fait plaisir à entendre. Death Awaits arrive vite dans le set et un énorme circle pit se déclenche. Le groupe nous fait comprendre que jouer sous la pluie n’est pas un problème pour eux car ils sont habitués. Cela chauffe d’autant plus le public et cela devient un véritable carnage devant sous cette pluie battante (la scène est épique). Le public se met à taper dans ses mains en cœur, l’ambiance est plus que bonne en ce début d’après-midi. Et le petit rayon de soleil qui arrive en fin de set pour marquer les esprits et la fin de la guerre. Nous avons eu le droit a du gros mosh pit (une certaine danse sur ce style de musique) et de nombreux slames. A noter que les gros break down de RESOLVE sont ultra pour hocher la tête. Et pour Anthony (le chanteur) il n’y a pas assez de slame : il déclenche un concours (une pensée à la sécurité). Ils finissent par un énorme wall of death qui tabasse cette fosse. En conclusion, nous avons eu le droit à un set efficace et violent.

La remontada

Après cette petite sieste (dommage pour Infected Rain en vrai j’aurai aimé voir ça), il est l’heure de se diriger vers NOVA TWINS. On se retrouve devant une immense foule pour les accueillir. Le son est toujours aussi excellent. Les jumelles sont là prêt à mettre un de ces zbeul sur le Motoc ! Le public se met à danser et à hocher la tête en cœur. On se retrouve avec des gens qui slament les uns derrière les autres. On notera leur énergie débordante sur ce set (qui est leur fond de commerce). Le public est en tout cas très réceptif. Lorsqu’elles annoncent le dernier morceau, le public passe en mode super Saiyan et ça devient la guerre dans le pit.

Le soleil point enfin le bout de son nez sur les 1914 comme quoi. Maintenant, il devrait faire presque beau le reste du weekend. On remarque que l’influence est bien plus élevé que la veille.

On part sur du heavy avec BEAST IN BLACK. C’est ultra blindax. C’est le premier groupe de pur heavy qu’on voit du weekend et ça joue fort. Le public est direct dedans une fois de plus. Ils sont à fond dans la foule. On entends le public chanter. En tout cas on a afaire à une grosse scéno et une grosse prod (gros big up aux bénévoles stage).

Le publique en nombre devant BEAST IN BLACK

MYRKUR est un de nos coups de cœur de cette édition. La voie contrôle ce chapiteau. C’est l’heure de la messe. C’est du black metal voir du gothic metal. Le genre est très apprécié. Bon effectivement, on est pas sur un gros metal de bourrin, mais qu’est ce qu’on kiffe ce moment. Myrkur m’a touché, je promet d’en diffuser plus sur ALL ROCK. On est dans une communion intense entre le groupe et le public. Pour résumer ce concert : une telle colère dans une telle douceur. Vraiment, je vous invite à aller les regarder en live si vous ne les avez jamais vu.

La messe de MYRKUR

Retrouver les copains

On rejoint Julien avec qui on a beaucoup échangé lorqu’il était à Metal Obs. On retourne dans du plus bourrin avec Left To Die (il faut que j’arrête de dire ça). C’est encore le dawa devant cette Supisitor Scène. Julien nous sort un “ça c’est bieng”. Le public secoue la tête. On trouve que le son est correct, mais moins bien de ce qu’on a entendu avant. Les bras en l’air et toute la foule fait hey hey!

Left To Die au Motocultor 2024

On se dirige vers WARGASM. Un chapiteau plein encore. Un mélange de punk et d’électronique pour enflammer ce Motoc. Une certaine violence s’installe avec le pogo.

Du voyage oriental au crépuscule

MYRATH sont là avec nous sur ce MOTOCULTOR. Le chapiteau est plus que plein : ça déborde sur les côtés. Le set commence sur une intro à la Mozart, ce qui nous promets un grand spectacle. Leur backdrop est toujours aussi magnifique. On apprécie les danseurs du groupe donnant du cachet au show. On a faire à un vrai spectacle. Le concert commence par Into The Night qui est sur le dernier album. Le publique tape dans les mains en cœur, puis lèvent le poing ensemble : hey hey ! Le groupe en criant MOTOCULTOR chauffe encore plus cette fosse. Child of Prophecy enchaîne et met le chapiteau dans une ambiance des plus mystique. On trouve que cette musique possède quelques riffs de stoners. Le groupe n’est pas que du metal oriental mais un groupe de metal à part entière et ce show le prouve une fois de plus. Les solos de guitares sont tout aussi jouissif. Myrath trouve que le public est bon. Ça continue sur Heroes et le public et d’autant plus à fond en tapant dans leur mains une fois de plus. La seule déception : que c’était trop court ! Le regain d’énergie est enfin là ! Le groupe transforme le chapiteau en choral géante et c’était jolie à entendre ce canon parfaitement maîtrisé par un public tout aussi réceptif.

Il est l’heure pour les darons d’OPETH de rentrer en scène. Le groupe dévoile ses nouvels compos et le public est à fond avec eux.

OPETH

La soirée se poursuit avec SKYND. La voie est saisissante d’emblée. On a faire à un trio sur scène. J’aime beaucoup ce côté indus à la SKUNK ANANSIE. La programmation est au poil ce soir et nous fait vibrer en nous faisant voyager dans différent monde. Le bémol de ce concert c’est qu’on attends une autre scène en fond entre les morceaux cela est déroutant. Leurs vêtements et leurs mise en scène minimaliste colle parfaitement à leur musique. La chanteuse à des mimiques digne d’une comédienne de théâtre. On est sur un set qui mêle danse et performance théâtrale. Le public était plus que captivé lors de ce set.

SKYND

De IGORR à la bamboche

On part sur du gros metal electro classique (très difficile à définir). En tout cas, leur musique est plus que epic. Dans tout les cas, on adore ce style de musique qui donne de la punch ! IGORR crie MOTOCULTOR, cela débloque la foule et la violence s’installe une dernière fois dans le pit ce soir. Le public puise dans ses réserves d’énergies pour slamer de plus belle. L’instant est mystique, la pluie s’est arrêté le public est en communion devant leur set. On monte sur l’estrade pour avoir une meilleur vue et là : Nono et Mik du Macumba dansent sur IGORR tellement bien que ça en devient sex (faut assumer maintenant les gars). Le set continue de se dérouler et le niveau monte d’un cran : on rentre dans le dur. Le pit s’agrandit : la violence est bien là. Il est 1h57 du matin et il y a toujours autant de monde. Leur chanteuse lyrique (qui n’était pas là lors de leur dernier Motocultor) en jette tellement. On notera le petit synthé qui donne un petit côté Versailles. Et pour finir on pourrait parler de cette immense pyrotechnique mis au service de ce set. On en redemande encore.

IGORR nous a tous chauffé on va donc finir la bamboche au Macumba.

Le Macumba en furie après IGORR

Disclaimer : il s’agit plus d’un vlog personnel que d’un véritable report.