Arrivé, vie au camping & Macumba

En ce mercredi après midi, je me motive pour aller poser ma tente et prendre mon accès c’est donc avec une certaine envie que je me dirige vers CARHAIX. Arriver sur place, je trouve facilement le parking orange grâce à sa localisation GPS (le Motocultor n’a vraiment pas de problème de stationnement cependant indiquer les parkings depuis la sortie de la 4 voies serait plus pratique ?). Je retrouve quelques amis sur le parking et on discute de l’édition qui s’annonce.

Cette année il y a une deuxième entrée au niveau du château. Cette deuxième entrée permet au VIP/PRESS et PMR d’accéder à un camping et de retirer leur pass (encore une fois nous pensons que des efforts sont à faire sur la signalétique mais c’est du détail).

L’attente ne fut pas si longue les leçons ont été retenues. Dans le bar sur le camping, nous retrouvons de la bière local avec la brasserie Coreff ainsi que du cidre (a consommer avec modération). Mais aussi du soft avec du Breizh Cola et du Breizh Tea.

Arrivé sur le camping.

On s’installe donc au camping et l’ambiance est bonne enfant. Les gens se prêtent leur maillet et une certaine entraide s’installe. La nuit tombe doucement en ce mercredi soir et l’apéro bat son plein avec les derniers rayons de soleil.

Un apéro sous une tonnelle en ce mercredi soir.
/!\ L’Abus d’alcool est dangereux pour la santé /!\

La nuit tombe enfin et les premières notes du Macumba ne devrait pas tarder à raisonner. De notre côté, nous nous sommes bien installé :

Les festivaliers aiment personnaliser leur camp

Le Macumba se lance à 1h ce soir là. Le camping s’amasse sous le chapiteau et notre Arnaud commence à mettre la musique. On salue l’accueil du Motocultor pour le Macumba, leur permettant de faire la bamboche dans de bonnes conditions : mise en place d’un chapiteau dédié ainsi que des barrières. On salut les équipes de Mik pour leur travail en terme de sécurité et de préventions. Malheureusement la bamboche s’arrêta à 2h du matin dû à une arrêté préfectoral. Mais c’est pour mieux revenir le lendemain. Il est tant pour moi de prendre la route pour Brest pour revenir frais et reposé le lendemain.

Arnaud qui chauffe le Macumba en ce premier soir

Des activités en ville

Il ne fallait pas oublier qu’en ce premier soir il y avait des animations en centre ville. On m’a remonté qu’il y avait plus de 2000 personnes entre locaux et festivaliers. Ce qui est une belle réalisation pour le Motocultor.

Les animations et concerts proposés pour le Off.
Le planning du jour

Le début des festivités en ce jeudi de l’assomption

Il est temps de commencer à aller voir les concerts. Une journée bruineuse nous attends et oui c’est le Finistère. Nous prenons place pour le concert de DeWolff, d’abord sur l’estrade VIP (accessible sous simple upgrade vip, ce qui permet aux personnes voulant plus de confort de profiter des concerts). Cette nouveauté a été grandement apprécié. Il est très agréable de voir la Dave Mustage et la Supositor Scene côte à côte.

Bon revenons à DeWolff, le public se masse petit à petit devant la scène. Il y a déjà du monde en ce jeudi après midi. Le son est plus qu’excellent et il faut pour apprécier ce genre de groupe. Nous sommes instantanément transporter dans l’atmosphère du groupe. J’adore toujours ce côté pshyché ainsi de comment résonne les guitares.

On enchaine sur l’ambiance ténébreuse de Uada. Et oui la bruine se lève rendant les conditions un peu plus dur mais cela ne nous empêche pas d’apprécier leur set.

Il est temps d’aller écouter un groupe que j’attendais ce jour : Les GRANDMA’S ASHES. Je trouve leur son toujours aussi envoutant. Avec leur atmosphère elles prennent le contrôle de la Massey Ferguscène. J’aime beaucoup ce genre de groupe qui invite au voyage musicale : de la violence dans une musique qui est plutôt lente (une main de fer dans des gants de velours). Et perso j’aime leur touche parfois stoner. Ce groupe est et restera un coup de cœur pour moi.

GRANDMA’S ASHES

Je me dirige donc vers les trompettes de SQUID. On reste dans le thème stoner pshyché rock folk. Ceci est un choix assumer du Motocultor voulant proposer une programmation plus douce le jeudi. Il y a pas mal de monde malgré la pluie qui s’est levé. L’ambiance est plus que bonne grâce à leur style mélangeant clavier et un peu d’électronique. Le set est captivant.

Le MOTOCULTOR met la machine en route

C’est le tour de Havok. Ils sont plus que motivé sur scène. Ils crient que c’est leur meilleur public de la tournée. Ils mettent le feu avec leur solo et une gratte millimétré. Ce genre de riff me transporte toujours autant. Faut dire que ça fait du bien d’entendre du Thrash de temps en temps. Le public est là et adore ça tellement que ça slame énormément (se faire porter par la foule). Les circles pits sont d’une violence les gens se sont réveillé ! Pas de doute : le Motocultor a bien commencé.

HAVOK et son trash énervé

On retourne sur du plus calme, mais tout aussi bien : ALAN STIVELL et sa musique celtique. Il est clair que ça reste dans le thème de la journée mais ce genre de musique est importante pour le Motoc. Et oui de la musique Celte en terre Celte c’est logique…. Alan, habitué des interceltiques de Lorient, se retrouve sur la Dave Mustage dévoile un set un peu plus énervé que d’habitude. Il est vrai que certain ont pu trouver ça mou, perso j’étais complétement dans l’ambiance. Qui dit jeudi au Motoc, dit ouverture d’esprit. De plus, le public est présent en nombre. La bruine, sa musique et le Motocultor nous offre une vrai ambiance celte en cette fin d’après-midi. Comme je le disais, un set plus énervé notamment grâce à la guitare et ses riffs plus extrêmes. Des gens dans le public compare ce style à du Pagan (bah oui forcément). Cela est extrêmement festif : nous avons le droit a des danses bretonnes dans le public.

Alan Stivell fait voyager le Motocultor avec sa musique celte

Une petite oreille sur DECIDE et son metal bien bourrin. Il y a une foule qui se déchire devant son set.

Il est l’heure d’écouter le rock français de ANGE. On assiste au premier chapiteau blindax de cette édition 2024. Je trouve que le chant français rends bien sur scène. Le public est calme mais écoute avec attention. Le nouveau chanteur danse avec une poupée (un peu étrange). On pense au Jeudi du Port de Brest dont c’est le dernier soir et on se dit que ce groupe y aurait sa place. Une musique nous transporte plus en Bretagne que les autres avec le thème de l’océan avec des mouettes en intro. Une surprise de taille attends les fans : le retour de Christian. Cela fait plaisir aux fans de le revoir après ses adieux au groupe. La musique est vibrante et on est transporté dans leur mélancolies. Pour t’éclaire cela se ressent sur un tout : la guitares derrières, ces solos qui peuvent rendre triste et bien c’est ça. Ange nous a fait un concert riche en émotion.

On change de style et on retourne dans le metal extrême avec VENOM INC. Une atmosphère des plus diaboliques se dessine. Ils nous sortent de gros riff bien gras comme on aime. Une musique bien obscure… ok j’en fais trop mais en tout cas c’est le bordel dans le pit avec énormément de pogos.

Un voyage en Terre du Milieu et Westeros

Après le quart d’heure toulousains nos amis de NEKO LIGHT ORCHESTRA dévoilent leur spectacle au MOTOCULTOR (un peu de retard ça arrive). Ils plongent le Motoc dans leur monde et cela est beau à voir. Le son est fou. Le voyage commence en Terre du Milieu et durant cette période le monde est captivé. Puis, le thème principal de Game Of Throne se fait entendre et cela hypnotise toutes la fosse. Leur musique est dans la continuité de ce qu’a pu offrir le Motocultor aujourd’hui (ouverture d’esprit). Le public en communion avec le groupe, écoute ensuite le medley des Targaryen lancé par Nicolas. L’harmonie entre les différents musiciens du collectif est puissante. (Encore un petit côté pagan ? C’était ça la côté en plus dont nous parlait Nico ?). Le concert repart de plus belle en Terre Du Milieu. Ils concluent le concert avec une musique originale de leur catalogue.

En conclusion, on en veut encore et cela donne envie de découvrir leurs différents spectacles dans leur entièretés. D’ailleurs à la fin, ils proposaient un lien pour regarder un show entier.

La violence salvatrice de fin de soirée qui se transforme en bamboche

Rien que l’intro tu sens que ça va être violent : LIONHEART !!! On rentre dans le lard. La violence qu’on attendait en cette fin de soirée. Montes le son parce que ça va tabasser. Cette reformation qui fait du bien à voir, oui cette news date pas d’hier mais c’est important de préciser qu’ils ont manqué. Lionheart nous propose leur hardcore à l’ancienne. On se retrouve avec une véritable guerre dans le pit. La pyrotechnique est au taquet sur ce set. Le groupe nous dit qu’on est fou, je pense que c’est bien le terme. On peut voir des gens mosher un peu partout et que c’est beau à voir. Perso j’en ai pas eu assez.

LIONHEART au Motocultor 2024

Et la touche finale revient à KVELERTAK !! On se retrouve sous un chapiteau noir de monde, forcément il y a eu un petit mouvement de Lionheart à ce concert. OK, on est sur un set un peu moins intense mais tout aussi jouissif. Çà bouge énormément devant les crashs barrières. Perso, j’ai toujours trouvé qu’ils avaient un côté punk par degueu. Le chanteur est littéralement en sueur sur scène. C’est le dernier son du jeudi : le Motoc nous offre un de ces bordels !!!!!

Kverlertak finissant de retourner le Motocultor

Il est l’heure de continuer la soirée au Macumba ! Je voudrai conclure que j’ai passé une excellente journée malgré une météo qui n’était pas des plus facile à vivre. Cette journée sera la moins fréquentée des 4 jours, ce qui est bien dommage car l’accent mis sur les groupes plus folk, psyche, pagan, celte, rock et orchestrale est toujours bon à prendre.

Nous aurions aimé vous proposer de belles photos autres que celle de mon iPhone, ainsi que des émissions en directs de la bas avec plus d’interviews mais cela ne se sera pas possible sur cette édition pour des raisons indépendantes de notre volonté ainsi que celle de la prod du Motocultor (ceci n’est pas à charge contre la production du Motocultor qui a tout de même été aux petits soins pour nous).