Soirée “Foutez moi un putain de bordel !!!!” à l’Aéronef vendredi 9 Novembre dernier.

Pourquoi donc un “putain de bordel” ? Je vais t’expliquer Jacques-Henry

Quand on voit la programmation avant même le débuts des festivités, on sait qu’on ne va pas écouter de la musique classique ou du Jazz.

Enorme soirée métal en vue avec de digne représentants : Tagada Jones (Punk), No One is Innocent (Rock-heavy métal) et Ultra Vomit (Métal Parodique).

Début des festivités avec les Rennais de Tagada Jones, inutile de rappeler que leur live du Hellfest 2016 est en vente depuis belle lurette. Niko, Stef, Waner et Job sont là pour taper du pied sur la scène de l’Aéronef sur leur dernier album “La Peste et le Choléra” en plus de quelques grands classiques bien connus (Yec’hed mad, Vandetta, Karim et Juliette…).

Leur intro est composé d’un montage sonore pas piqué des hannetons à base de discours de nos chers “amis les politiques” (Manu, Marine et leur fine équipe) créant dans l’assemblée de jolies petits majeurs levés au ciel en plus de slogan de rébellion face à cette politique honteuse. (Nous ne sommes pas évidemment là pour parler politique bien sûr ;)).

Très vite les premières notes d’”Envers et contre tous”, agitent les pogoteurs en nombres dans la fosse. Les titres s’enchaînent et les surprises aussi, à la fin de leur set, leur potes de No One is Innocent les rejoignent sur scène pour chanter ensemble (le groupe et les 2000 personnes) cette chanson tellement puissante en ces temps troubles : “Morts aux Cons”. La kermesse rock de la soirée est définitivement en marche (sans jeu de mot).

Le public jubile et part se rafraîchir autour d’une bonne pinte après s’être fait secouer de plein fouet par les Tagada.

(Re) viennent ensuite les parisiens de No One is Innocent pour un set démentiel encore une fois. 3 ans qu’ils n’étaient pas venus rejouer en terre des Hauts de France.

Leur nouvel album “Frankenstein” est bien évidemment mis très en avant, en plus de leurs premiers titres qui les ont fait connaître (“Charlie”, “Djihad Propaganda”, “Nomenklatura” …), sans compter les morceaux de groupes internationaux tel que Rage Against The Machine (“Bullet in the head”). On notera bien évidemment que le public sera de la partie sur scène pour “Drugs” créant une atmosphère dans la salle de pure dinguerie (les vigiles de la sécurité se souviendront longtemps ;)).

Kemar joue avec la foule et même dans la foule pour quelques morceaux. Le public en redemande !!

Se joindront à eux sur leurs quatre derniers morceaux, les Tagada pour interprétés les reprises qui les ont particulièrement motivés à créer leurs groupes (“Ace of Spades” de Mothörhead et “Territorial Pissings” de Nirvana notamment).

Et voici le moment que tout le monde attendait tous, un groupe si respecté par leurs valeur, leurs notions du respect du public (et des interviews), ce groupe si célèbre qu’il est évidemment inutile de représenter une millionième fois (même si votre chroniqueur voudrait le faire mais il à une flemmite aigüe et vous demande gentiment d’aller vous faire cuire un oeuf LOL MDR XPTDR). Il s’agit du groupe nantais de plus illustre de la famille métal, j’ai nommé : Ultra Vomit !!!!!
Dès le début (bien avant leur show), les Ultra Vomit sont sur scène avec leurs plus beau joggings de tournée pour leurs balances (et leurs jolies petites lunettes Ray Ban de winners). Le public est déjà plus de prêt à recevoir ses grands messieurs du métal.

Leur set est composé en grande partie de leur nouveau bébé  “Panzer surprise”, mais également d’”Objectif Thune” et de “Monsieur Patate”.

Le public est plus que dingue sur la totalité de leur passage, ce qui plait beaucoup au groupe (comme d’hab quoi !!).

Ce n’est pas un simple concert, c’est une véritable messe de rigolade et de métal que l’Aéronef vit, tout le monde chante ensemble cette célébration Ultra Vomitive.

C’est l’éclate totale avec l’aide de leur jeu de lumière et leur sens de la répartie et du jeu de scène. Nikos des Tagada Jones est appelé pour chanter avec eux “Un chien géant” (on vous passe la référence ;)). Notons aussi la présence d’Andréas pour la chanson “Je collectionne des canards” dans son plus beau costume (lol) et qui se prête même à un bon bain de foule.

Arrivent l’heure des rappels, et les enfants se questionnent  “Mais maman, ils ont pas fait Kammthaar” . Mais qu’entend t-on au loin, la foule qui rappelle le groupe qui est en coulisse pour se préparer (ou pas) à faire un petit retour sur scène ?

Et c’est un oui général, que le public voit apparaître sur scène dans leur jolie combinaison grise que Ultra Vomit commencent à jouer leur titre phare de leur dernier album (que Rammstein envie d’ailleurs;)) : “Kammthaar” qui sera repris par tout le public.

Inutile de s’en arrêter là, ils continuent avec “Quand J’étais petit”, avant de terminer leur show par “Evier Métal” repris bien sûr par une assemblée de dégénérés qui ne tiens plus en place.

Avant de quitter la scène (et de rejoindre le coin merchandising), Flokos et Fletus se chargent de trouver 4 “sosies” du groupe dans le public pour la rituelle photo de fin de concert.

En conclusion de cette folle putain de soirée, que dire de plus, que le rock et le métal se porte toujours aussi bien (malgré quelques hérétiques mais ça on y peut rien (coucou Christine, Marine et Nicolas)).

Cette soirée était du feu de dieu pour avoir échangé avec quelques amis à la sortie du concert.

Très bon accueil de la part de l’Aéronef et de la production (que l’on ne remerciera jamais assez, c’est Gérard Drouot quand même ;)).

 

Santé et Robustesse cher All Rockiens

 

Antoine Souchet