—-20H00 : Ouverture des portes —-
Malgré le mauvais temps le public s’était donné rendez-vous pour cette 10eme édition du #RISE organisée par le Bus Palladium, dédié cette fois à l’indus, avec franciliens de Shaârghot et Sidilarsen!

—-20h40 : Shaârghot —
Les lumières se taisent, ne laissant plus qu’une ambiance verte et quelques rares spots d’autres couleurs, le tout sur une scène qui transpire l’indus bien gras avec une touche de freak: Pas de doute, on est bien devant Shaârghot!
La scénique se constitue d’un pied de micro formé de tuyauteries, des barbelés, du metal en veux tu en voilà (ventilateurs, jerricane, bidon servant de percussion) avec une petite ambiance post apocalyptique, soutenue par un écran en arrière plan qui complète le décor…
Leurs costumes sont excellents également: le leader, Etienne Bianchi (aka Shaârghot), se revêt d’un simple chapeau melon affligé du logo du groupe (le fameux oeil vert) , de lunette steampunk,  et de bandages sur les bras, revêtant tour à tour un masque/loupe qui lui donne un air d’araignée sortie d’un film d’horreur, et des gants projetant des lasers – verts cela va sans dire! – ; leur guitariste, Brun’o Klose est blindé d’une armure post apocalyptique digne de Mad Max, ClemX, nouvelle bassiste-bûcheronne du groupe, d’un simple gilet sans manche, et enfin leur batteur, Olivier Hurtu… on ne sait si il allait plonger dans les fonds marins avec son scaphandre ou décoller avec son casque/lunettes d’aviateurs! On notera également la présence d’un 5eme membre qui jonglera entre caméraman et souffre douleur du groupe/public, habillé d’une combinaison et d’un masque, rappelant très vite fait le style de Slipknot (mais la ressemblance s’arrête là).
Le moins qu’on puisse dire sur ce groupe athypique, c’est qu’en quelques chansons, l’affaire était pliée et la salle retournée! Si leur style n’a pas vraiment de rapport avec la tête d’affiche du soir, Sidilarsen, je pense que toute personne se trouvant dans la salle ne me contredira pas si j’affirme que le groupe a mis un bordel monstre et entrainé tout le public avec lui dans son univers! On espère que le groupe continuera de grandir et d’étendre sa folie le plus loin possible! On notera par ailleurs que le groupe aura joué pour la première fois en live leur chanson “Break your body”, qui paraitra sur leur prochain album.
Un très bon show en somme, si l’on passe quelques petits souci techniques mais cela ne les aura pas empêcher de mettre une ambiance mémorable.

 

 

—- 21h40 : Sidilarsen —-

Après une pause pour que Shaârghot fasse le ménage après l’apocalypse qui régnait dans la salle après son passage, c’est au tour de Sidilarsen de s’installer sur les planches!
Toujours de l’indus, mais cette fois-ci plus orienté punk…
La scénique est cette fois ci plus basique, avec les deux écrans, respectivement de chaque côté du drumkit.

La lumière d’éteint, des yeux fermés apparaissent de chaque côté de Sam, le batteur, qui ouvre le show seul pendant que les yeux s’ouvrent, le reste du groupe arrive et le concert commence fort avec Retourner la France, et le Bus Palladium aussi tant qu’on y esy!
A la fois Electro/Indus et de Punk/Rock, Sidilarsen revient sur Paris après leur date en octobre au Divan du Monde, toujours sous le signe de leur dernier album Dancefloor Bastards!
Le groupe est  toujours aussi efficace et percutant, que ce soit dans la musique ou les paroles (en français dans le texte s’il vous plait!) avec un public scandant les hymnes, surtout sur des titres puissants comme “Des milliards” ou “Walls of shame”.
La musique parlons-en:  Sam est toujours aussi efficace derrière les fûts (nous offrant même un instant solo), accompagné rythmiquement de Fryzzzer. Côté chant, Didou et Viber (également guitariste) assurent également à eux-deux le rôle de frontman du groupe, tant les deux hommes sont sur un pied d’égalité sur l’occupation du dancefloor, Benben quand à lui s’occupant de la deuxième gratte. La scène est presque trop petite pour un show ou chacun bouge énormément.
Même avec sa réputation qui n’arrête pas de grandir, le groupe reste très proche de son public, Didou allant très souvent au contact de ses fans, leur parlant entre les morceaux et ne résiste pas à la tentation de se laisser littéralement tomber dans la fosse… Le chanteur est inarrêtable, sautant partout sur la scène en plus d’illustrer visuellement les musiques par ses gestes quand c’est au tour de Viber de chanter, donnant encore plus de sens aux paroles déjà illustrées par les écrans.
Le bus palladium ne peux pas contenir des milliards de personne, mais le groupe et en particulier le public en avait la puissance!

Pour rappel le groupe se produira sur la scène du Hellfest le 16 Juin 2017, un évènement à ne pas rater pour les fans!

 

SETLIST:
Retourner la France

Back to Basics
Spread it
A qui je nuis me pardonne
Guerres à vendre
Le meilleur est à venir
Walls of shame
–Solo de batterie–
Go Fast
On en veut encore
I feel fine
Dancefloor Bastards
Le jour médian
Frapper sur la terre
Fluidité
–Rappel–
Comme on vibre
La morale de la fable
Des milliards